C’est un constat que l’on peut reproduire pratiquement à chaque fois :
en général on est plus facilement enclin à assurer son matériel quand celui ci nous à couté suffisamment cher et que l’on ne peut que difficilement envisager d’en acheter un autre en cas de problème.
Que ce soit Smartphones, Tablettes, APN (appareils photo numériques) ou consoles de jeux portables… : ces appareils nomades vous accompagnent partout, été comme hiver, dans votre poche ou votre sac, sur un coin de bureau.
Protéger contre la casse, l’oxydation ou le vol ?
L’exemple de la démocratisation du smartphone parle de lui-meme.
Le smartphone est devenu un outil indispensable au quotidien.
D’ailleurs, selon l’Observatoire Deloitte sur les usages mobiles des Français en 2015 : 70 % des Français possèdent un smartphone et 59 % d’entre eux le consultent dans l’heure qui suit leur réveil.
On peut donc dire assez facilement que la plupart des Français on pu vivre cette scène en apparence anodine dans une boutique télécom :
Le conseiller en téléphonie propose l’assurance sur les téléphones à chaque fois. Mais « personne n’est obligé de la prendre ».
Selon l’enquête réalisée en novembre 2015 par l’institut Odoxa pour le comparateur d’assurances lesfurets.com, 61 % des clients estiment qu’elles sont inutiles, pourtant ceux-ci ne demandent que rarement ce que contiennent ces assurances.
L’attrait pour les appareils high-tech ne s’arrête pas au téléphone mobile : tablettes, consoles de jeux portables, montres connectées, ordinateurs portables, traqueurs fitness …
Notre vie est de plus en plus remplie par ces produits de haute technologie.
Relativement fragiles nous ne sommes que rarement à l’abri de la loi de Murphy qui selon son adage empirique :
Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal
Edward A. Murphy Jr, ingénieur aérospatial américain
Une chute accidentelle de l’appareil sur le sol ou dans l’eau, ou une simple oxydation lors de l’exposition du matériel à l’humidité ou à un liquide, nuisant à son bon fonctionnement …
Un vol à la terrasse de votre restaurant préféré … !
etc …
Et, nous le savons tous : un smartphone volé ou cassé, c’est l’inquiétude de ne plus accéder à notre outil du quotidien et des frais de réparation ou de remplacement souvent coûteux.
Faut-il assurer son mobile et sa tablette ?
De nombreuses garanties existent sur le marché et il n’est pas vraiment évident de s’y retrouver.
Avant d’aller plus loin, il faut savoir que lorsque vous achetez un smartphone ou un ordinateur portable par exemple, vous bénéficiez automatiquement et pendant 2 ans de deux garanties fondamentales :
- la garantie légale de conformité qui permet d’obtenir la réparation ou le remplacement d’un bien défectueux (articles L217-4 à L217-12 du Code de la consommation) ;
- la garantie légale des vices cachés en cas de découverte d’un défaut caché de l’appareil, non apparent lors de votre achat (articles 1641 à 2232 du Code civil).
C’est assez ciblé, et on ne devrait pouvoir que rarement en avoir l’utilité, mais c’est déjà un outils juridique puissant vis-à-vis de certains matériels qui ne fonctionne pas comme ils le devraient et qui ne tiendraient pas ses promesses d’un discours marketing bien huilé.
Mais outre ces deux garanties obligatoires, généralement le vendeur va proposer une garantie supplémentaire, communément appelée la garantie commerciale ou garantie constructeur (articles L217-15 et L217-16 du Code de la consommation).
Souvent gratuite et d’une durée déterminée par le commerçant, elle l’engage contractuellement à votre égard sur le bien vendu. Elle inclut souvent le remboursement du bien au prix d’achat, son remplacement ou sa réparation en cas de panne ou de défaut de fonctionnement.
Ceci dit, Le vendeur peut également vous proposer de prolonger cette garantie.
Cette extension de garantie est alors payante.
Mais la négligence et la maladresse ne sont pas couvertes.
Il m’est arrivé de rencontrer plusieurs utilisateurs d’Iphones payant 8 à 30 € par mois pour l’assurance de son précieux mais, le jour de la catastrophe, face à leurs vendeur de téléphonie, constater que ni le constructeur ni l’opérateur ne pourra proposer leurs services pour soulager leur peine.
« L’écran est brisé, je n’y vois plus rien« , dépité.
« Je crois que c’est la dernière fois que je contracte une assurance. »
Officiellement, l’assurance ne prendra le dépannage en charge que si le téléphone ne fonctionne plus. Et quand seul l’écran est fissuré ou cassé… mais que l’appareil peut tout de meme s’allumer … et bien voilà, seul l’écran est cassé …
Exemple avec ce mini-reportage diffusé sur Fr2 :
Encore un peu et on pourrais se dire que finalement toutes les assurances ne sont que des arnaques et qu’il faut aboslument toutes les éviter, pourtant ce n’est pas aussi évident.
C’est principalement une question de conditions de contrat et de calcul mathématiques.
A vous de voir si l’offre est intéressante et à partir de combien de temps l’offre ne l’est plus … Oui car bien souvent au bout de quelques mois soit la valeur de votre matériel à fortement diminué et du coup vous payerez trop cher votre assurance, soit finalement après plusieurs mois la somme mis au total dans l’assurance aurait pu vous payer un nouvel équipement …
Peut-on faire confiance aux assurances high-tech ?
Réponse difficile à avoir, tellement l’accès aux information sont floues et la politique de vente parfois forte dans les boutiques.
Un autre exemple plutôt bien rapporté par cette chaine youtube dédié au assurances :
Comment protéger vos appareils high-tech ?
Vous l’aurez compris, si les garanties souscrites se limitent souvent aux défauts de fonctionnement et à la panne, vous n’êtes donc pas systématiquement couvert en cas de casse/oxydation accidentelles ou de vol de votre bien.
Pour protéger efficacement vos appareils high-tech, en dehors du choix pour une assurance globale dédiée à ces produits, il faut avant tout penser à les protéger efficacement contre les aléas du quotidien.
Donnes ton avis :